On éloigne le curseur du Moyen-Orient (forcément on y reviendra plus loin) pour voir ce qui se passe aux Etats-Unis, et ce que nous réserve le président qui fait la «une» de toute l’actualité, jouant son rapport de force et exhibant ses muscles à tous, tandis que son poulain au gouvernement, Elon Musk, l’oligarque qui n’a qu’un mot en bouche (les intérêts) et qui n’épargne aucun geste, ridicule soit-il, pour exprimer ses sympathies envers le système nazi, effectuant, sans gêne ni remords, le salut hitlérien et montrant son soutien au mouvement d’extrême droite allemande (AFD).
Trump tire sur tout ce qui bouge contre ses idées (bien sûr), il tranche dans le vif, sans discuter ni prendre l’avis de ses adversaires. La nuance n’existe pas chez lui, c’est oui ou non, c’est à prendre ou à laisser. Ses premières décisions avaient été annoncées dans son programme électoral, elles commencent à être appliquées contre les grosses institutions. L’ONU, qui a remplacé la Société des Nations (SDN), a été fondée et mise en place en 1945. Elle avait principalement pour mission de protéger l’humanité d’éventuels désastres; ses organismes sont nés après la Seconde Guerre mondiale, dont l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a tant fait contre la famine dans le monde et la lutte contre les épidémies. Récemment, cette organisation a lancé un appel d’urgence de 1,5 milliard de dollars des Etats-Unis pour faire face à des crises sanitaires mondiales sans précédent. Cela ne semble pas émouvoir Trump.
Il faut dire qu’en si peu de temps, le nouveau maître de Washington s’est fait beaucoup d’ennemis, en attaquant bêtement les institutions, les organismes, les associations humanitaires et caritatives, etc. qui luttent pour améliorer le sort de l’humanité; il va faire le vide autour de lui; son programme fondé sur «America First», ou «Make America great again» (Maga) est trop chargé. On verra les résultats dans quelques mois. Quant à l’Unrwa (Agence des Nations unies pour le secours des réfugiés palestiniens), c’est le bourreau de Gaza qui s’en est occupé. Il a laissé son armée tirer sur les camions chargés de vivres, de médicaments et d’eau destinés aux Palestiniens; médecins, infirmiers, volontaires sont morts dans l’exercice de leur noble mission.
Apparemment, le Moyen-Orient est relégué au second plan, Trump semble donner moins d’importance à cette partie du monde, il veut vite s’en débarrasser ( à sa façon bien sûr). Pendant ce temps, le boucher Netanyahou, après avoir conclu la trêve tant attendue, continue à tuer du côté de Jénine où on déplore chaque jour des morts (une dizaine lundi). Devrait-on répéter que le gouvernement Netanyahou ne peut pas vivre (ou survivre) sans semer la mort ?